La maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson est une pathologie neurologique chronique qui est caractérisée par la perte ou la destruction de certains neurones : les neurones dopaminergiques situés dans une structure profonde du cerveau appelée le locus niger (ou substance noire).
Les neurones dopaminergiques jouent un rôle majeur dans le contrôle du mouvement et la fonction musculaire. Le déficit en Dopamine va entraîner l’apparition de troubles moteurs qui sont les signes inauguraux de la maladie de Parkinson.
Parkinson : une maladie chronique
La maladie de Parkinson a été décrite pour la première fois par Sir James Parkinson en 1817 : sous le nom de « paralysie agitante». En 1872, un jeune neurologue Français, Jean-Martin CHARCOT, étudiant à l’époque les tremblements associés à la paralysie, propose le nom de « Maladie de Parkinson ».
C’est une maladie neuro-évolutive chronique, d’évolution lente dont le retentissement est important sur la vie professionnelle, personnelle, sociale et, plus généralement, sur la qualité de vie.
On compte actuellement en France, environ 250 000 personnes atteintes avec 25 000 nouveaux cas par an et une augmentation estimée à 50 % d’ici 2030.
C’est la deuxième maladie neuro-évolutive après Alzheimer et la deuxième source de handicap après les AVC.
La triade Parkinsonienne
La maladie de Parkinson est définie par la présence de symptômes moteurs, regroupés sous le nom de Triade Parkinsonienne :
- Tremblement de repos
- Bradykinésie ou lenteur et difficulté de mouvement
- Rigidité ou raideur musculaire
Ainsi, le syndrome parkinsonien est défini par la présence d’une bradykinésie associée à l’un des deux autres signes (ou les deux) de la triade.
D’autres symptômes non-moteurs sont souvent associés. Parmi eux, on peut retrouver des troubles du sommeil, une dépression, de l’anxiété, de la fatigue, mais aussi une constipation, une altération de l’odorat ou des troubles cognitifs.